En métro
Métro de Barcelone, mardi 14 mars vers 15 h 25
À part la plage horaire de 3 à 6 h du matin, c’est le creux, le moment que nous choisissons pour débarquer dans les grandes villes espagnoles, le seul où on est à peu près assuré de trouver un emplacement pour stationner. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Depuis ce matin, nous sommes en effet en ville où un bus nous a déposés. Nous allons et venons dans la capitale catalane, tantôt en métro tantôt à pied et, pour l’instant, c’est en métro. Peu de passagers. De notre porte à la suivante – nous sommes en bout de rame –, exactement 20 autres personnes. Que font-elles ? Deux lisent, huit ne font rien et dix sont accrochées à leur prothèse parfois même reliées à elle par un fil. De là à dire que ces dernières font quelque chose, il n’y a qu’un pas que je ne ferai pas : debout, voyant presque tous les écrans, je constate que, sur la plupart, il défile des icônes aussi rapidement que les doigts peuvent les mettre en mouvement. Une ou deux chattent. Le comble, mon voisin qui y fait défiler l’avancement en temps réel de la rame de métro sur la ligne alors que, au-dessus de chaque porte, un affichage lumineux très bien fait le donne à voir à tous ! Drôle de monde.
Il n’est pas certain que cette courte observation présente un caractère statistique satisfaisant, mais…