Les Poltergeistiens et Fibonacci
En 1992, grâce à Aleksander Wolszczan et à Dale Frail, les connaissances scientifiques ont fait une grande avancée. Ces deux astrophysiciens découvrent en effet Poltergeist, une des premières exoplanètes.
Avec le temps, les données la concernant se sont accumulées et continuent à le faire. On sait qu’elle est plus grosse que notre terre, à quel régime elle gravite autour de son pulsar, sa composition est connue…
D’autres données moins connues circulent à son propos. Les observations et les échanges avec cette exoplanète - on s’en doute - ne sont ni simples ni fréquents aussi est-il normal que les validations scientifiques se fassent un peu attendre. Bien qu’il semble que l’on soit près d’une confirmation, le conditionnel reste de mise.
Lorsqu’ils forment un couple, deux Poltergeistiens s’isoleraient pour une durée de 100 ans - leur année dure 66,5 de nos jours. Ce couple se reproduirait à la fin de chaque année et chaque parent donnerait rapidement naissance à un petit. Ceux-ci seraient adultes à l’âge de 2 ans, année poltergeistienne bien sûr. La vie continuerait ainsi dans l’isolement, la d’abord petite colonie se développant vivement. À l’issue des 100 années d’isolement, les deux fondateurs mourraient et les autres membres se mêleraient à la population extérieure avant que chacun d’eux, s’il le souhaite, rencontre un Poltergeistien à son goût avec lequel ils décideraient de former un couple…
Mais, combien sont-ils ces Poltergeistiens à l’issue de la vie de leur colonie ?
Eh bien, aussi surprenant que cela puisse paraître, il semblerait que les Poltergeistiens se comptent et aient élaboré une sorte d’arithmétique sur cette base.
Leurs calculs ne reposeraient pas sur les individus mais sur les couples par colonie tant et si bien d’ailleurs que nul ne connaîtrait l’effectif total de la population de leur planète. Depuis sept siècles, nous savons qu’au début de chaque année après la formation d’un couple, les nombres de couples sont 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, etc. Et, surprise ! C’est sur cette base que les Potergeistiens auraient établi leur arithmétique. Ils ne connaîtraient, semble-t-il pas le nombre 4, ni 6, ni 7… Leur suite des premiers entiers naturels correspondrait à nos 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34… Ne pourraient être ajoutés que deux nombres consécutifs de cette suite et ne pourraient être soustraits qu’un nombre de cette suite de son suivant à l’exception du plus petit, nulle multiplication n’aurait à ce jour été envisagée. On ne peut être qu’admiratif devant ces prouesses et la convergence de nos vues avec la leur dans l’approche ou l’utilisation sous-jacente du nombre d’or.
Pour qui souhaiterait se lancer dans le calcul, attention : le nombre final n’est pas 354 224 848 179 261 915 075 puisque deux sont décédés mais 354 224 848 179 261 915 074.
Dans le monde scientifique, l’attente est grande de percer plus de mystères de ce monde étrange.
Dernières nouvelles : le corps des Poltergeistiens serait rayé d’où notre étonnement face à une l’anticipation de Mario Merz qui, dès 1973, a imaginé et réalisé une œuvre, Zebra (Fibonacci), exposée au musée Novecento de Milan et dont les éléments constitutifs contiennent ceux dont il vient d’être question.