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Tadjikistan

Samedi 14 juillet 2007, arrivée

Prenez l'avion, le soir, à Roissy, laissez-vous porter en admirant au passage, au milieu d'une courte nuit, les éclairs d'un gros orage zébrant le ciel d'encre et se reflétant dans la Mer Caspienne, découvrez les restes de la Mer d'Aral au lever du jour, survolez le désert... et vous arrivez le matin à Toshkent, capitale de l'Ouzbékistan. Il est tôt, le ciel est d'une pureté absolue et pourtant déjà le thermomètre donne le la : 32 °C. Attente aux guichets, attente pour les bagages, la routine. Une fois à l'extérieur où attend le véhicule, les bagages sont chargés. Courte halte rafraîchissante et nous voilà partis en direction du poste frontière d'Oybek.

Le soleil est au zénith et la température a bien monté. Nous déchargeons les bagages, passons le poste ouzbek, rejoignons à pied jusqu'au poste tadjik que nous passons et où nous attendent notre guide, le minibus et son chauffeur. Munis de tous les documents requis, les démarches ne sont pas difficiles, pas rapides non plus, mais rien ne presse.

Premiers contacts, notre guide et le patron de l'agence, tout va très bien, tous deux sont très ouverts, nous sommes bien accueillis ! Notre jeune guide, étudiante, qui parle français et se révélera tout au long du voyage tout à fait sympathique, très serviable et toujours gaie ne manquera pas une occasion de nous faire découvrir son pays.

En route pour Khudjand, deuxième ville du pays.

Premières images tadjikes : nous traversons des zones semi-arides. Les montagnes en toile de fond prolongent les paysages qui se déroulent devant nos yeux. Quelques villages, quelques maisons aux endroits sans doute plus propices à l'établissement de la vie. Pratiquement pas de culture, peu d'animaux. La couleur ? Ocre nuancé de jaune, de gris foncé selon les endroits. La couleur verte fait défaut, les arbres sont rares et chétifs.

L'état de la chaussée est très très variable. Si de temps à autre nous avons un tronçon asphalté de bonne qualité, la plus grande partie est en chantier. Sa largeur laisse le choix au chauffeur de contourner les tas de terre ou de sable, les tranchées et les trous par la droite ou par la gauche. Sa surface est toutefois si inégale que le confort en souffre un peu. La circulation est faible et tant mieux parce que chaque croisement et chaque véhicule rattrapé nous font respirer des nuages de poussière.

Arrêt pour un copieux repas dans l'après-midi et nous reprenons la route. Pas le moindre panneau et, si tout à coup nous quittons ce qui nous semblait être la route principale et tournons à droite, c'est tout simplement parce que c'est par là. Par là d'ailleurs, le relief peu élevé a rejoint la route, chaussée comprise, mais c'est bien par là. La preuve, nous finissons par arriver !