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Tadjikistan

Samedi 14 juillet 2007, Khudjand

La fin de l'après-midi est consacrée à l'installation à l'hôtel, et quel hôtel ! Un complexe constitué de plusieurs pavillons agencés autour d'un petit parc, un ancien hôtel pour apparatchiks. L'extérieur, à la peinture fraîche jaune citron et blanc, fait illusion ; non que l'intérieur ne soit pas aussi propre, mais les installations soviétiques ont vieilli, les tentures et le mobilier sont d'une autre époque, les sanitaires datent. Nous avons droit à une suite de deux pièces.

Ici aussi les premiers contacts sont excellents autant que la barrière de la langue permette d'en juger.

Pour terminer la journée, petit tour en ville. Nous découvrons le théâtre, le musée, le bazar et la mosquée. Le musée est fermé car il est déjà tard, ce n'est pas un problème, notre guide trouve le responsable qui nous en ouvre les portes. Il n'est plus l'heure de visiter le bazar, nous y reviendrons, c'est mieux ainsi, les bazars sont toujours plus actifs le matin qu'en fin d'après-midi. Quant à la mosquée, nous en admirons les coupoles baignées des derniers rayons de soleil . Ces quelques pas en ville nous font du bien après le long voyage qui nous a conduit là. Voilà 35 h que nous avons quitté la maison et la fatigue commence à se faire sentir. Le repos est apprécié.

Dimanche 15 juillet 2007, Khudjand

Un copieux petit déjeuner et nous sommes d'attaque pour un journée qui s'annonce belle. La matinée est consacrée à la poursuite de la découverte de la ville. Au centre de la partie tadjike du Ferghana, construite sur les rives du Syr-Daria et bien arrosée par cette grande rivière, elle est plantée de très nombreux arbres. Les constructions n'étant par ailleurs pas très élevées, rien ne laisse entrevoir la taille de la ville et encore moins supposer qu'elle est peuplée de plus de 160 000 habitants.

Une gigantesque statue de Lénine - il ne doit pas en rester beaucoup dans toute l'ancienne Union Soviétique - sur la rive nord du Syr-Daria occupe une situation dominante. L'esplanade inondée de soleil est bien sûr sans ombre immédiate. Mieux vaut aller au bord de la rivière. Avec ses 500 m de largeur, c'est une fleuve important qui finit pourtant sa course dans la Mer d'Aral réduit d'avoir servi à l'irrigation de toutes les contrées et pays qu'il traverse. Bien qu'il soit certainement un atout indispensable la situation de Khodjand ne le privilégie pas. Notre visite se poursuit avec le visite d'un palais-musée. Bien situé, sur une petite hauteur, la vue nous permet de découvrir les limites nord de la ville, marquées par la fin de la couleur verte des arbres et le début du désert.