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Voyage de 2012

Un voyage un peu plus long qu’à l’ordinaire vient de s’achever. Partis le 5 avril, nous retrouvons la maison le 27 juin, deux jours manquent pour atteindre les douze semaines. Comme souvent, nous sommes partis en camping-car, bien chargé pour un périple long. Sur plus de 16 000 kilomètres, la route a traversé quatorze pays d’Europe et d’Asie et le périple s’étend de la maison, point le plus à l’ouest, à un virage de la route entre Doğubayazıt et Iğdır, point le plus oriental situé en Turquie à la frontière iranienne. Nous sommes partis par le sud et revenus par le nord. Nous circulons sans GPS, à l’ancienne, avec des cartes, et sommes reliés à notre monde de façon très imparfaite par un téléphone portable au forfait que je ne recommanderais pas tant il est resté mystérieux et cher d’un bout à l’autre.

Les pages qui suivent donnent un récit partiel de ce périple. En route, sauf exceptions, nous avons pour principe de voyage de faire des étapes courtes et de profiter de notre passage pour visiter ce que nous pouvons. Une fois sur place, nous tournons de façon à voir le maximum du pays et de ses centres d’intérêt. C’est ainsi que, sauf exceptions encore, nous ne prenons pas les autoroutes, préférant souvent les petites routes pittoresques aux grands axes. Toujours hors exceptions, l’étape la plus longue a été de trois cent vingt-cinq kilomètres. Le plus souvent nous nous contentons de deux cents. Les exceptions sont les portions de trajet entre le nord de la Serbie et le sud de l’Allemagne où nous avons pris des autoroutes pour avancer plus rapidement, d’où quelques étapes un peu plus longues de quatre à sept cents kilomètres. Complètement autonomes, nous faisons nos courses, nous mangeons et dormons « à la maison ». Quasiment sans but à atteindre en fin de journée, nous arrêtons quand nous estimons en avoir fait assez. En général, nous vivons avec le jour, partant et nous arrêtant tôt. Il est bien rare que nous sachions où nous passerons la nuit cinq minutes avant de nous arrêter. On l’aura compris, nous pratiquons le camping sauvage, partout où il n’est pas réprimé. Au cours de ce voyage, seule la Croatie nous a obligés à aller au camping.

En termes de coût, si l’on fait abstraction du carburant, un tel voyage est bon marché d’autant plus que nous n’avons aucun attrait pour le luxe.

Juillet 2012

Suite du voyage de 2012

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